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Les ennemis des cultures
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Cochenille pulvinaire
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Nom Latin : Pulvinaria
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Symptômes :
La cochenille pulvinaire
s'attaque à de nombreux arbres et arbustes, notamment
aux marronniers (Aesculus), tilleuls (Tilia), sycomores (Acer
pseudoplatanus), érables (Acer), cornouillers
(Cornus), magnolias, lauriers-sauce (Laurus nobilis), ormes (Ulmus), Hortensia
(Hydrangea).
Sa présence
est plus facile à détecter en juin-juillet, quand
les femelles déposent leurs œufs dans des
enveloppes blanches cireuses (ou ovisacs), qu'elles
sécrètent elles-mêmes par
l'extrémité de leur corps. Les cochenilles
adultes sont brunes, mesurent 5 mm de long et s'incrustent sur
le tronc et les grosses branches. Après la ponte, elles
meurent et tombent, laissant leurs ovisacs blancs, circulaires,
fixés à l'écorce. En été,
les jeunes cochenilles, qui ressemblent à des coques
plates, ovales, jaunâtres, vivent au revers des feuilles.
En automne, elles migrent sur l'écorce et hivernent
à l'état de larves jaune noirâtre.
Ce sont des insectes
piqueurs suceurs.
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Gravité
:
Un insecte piqueur suceur,
Pulvinaria sp, qui produit une génération par an.
Une attaque violente réduit la vigueur de la plante et
peut la faire dépérir, cela dépend aussi
de la vigueur et de l’âge de la plante.
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Lutte :
Méthode
culturale :
Sur
les grands arbres, on ne peut que tolérer la
présence des cochenilles. Sur les petits arbres et les
arbustes, détachez les cochenilles et les ovisacs en
frottant l'écorce avant le début de
l'éclosion en juillet
Lutte chimique :
Pulvérisez un insecticide à base de bifenthrine
ou d'huile en juillet sur les larves fraîchement
écloses, qui sont très vulnérables. Faites
attention à ne pas abîmer vos plantes, ces
pesticides sont particulièrement corrosifs : ne traitez
pas sous un soleil trop vif ou dans les heures les plus chaudes
de la journée. Arrosez les plantes avant de traiter, si
elles souffrent de sécheresse.
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